Extrait du journal

faire... Devant sa persistance,-qui doublait l'outrage en le confir mant, je lui ai déclaré que j'étais chargé d'exiger de lui, en ton nom, une réparation par les armes. — Et... il a refusé ? — Non... Il a accepté, au contraire, avec un empressement mauvais goût. Ce méchant poêle est un méchant homme ; il n'aime pas ceux qui réussissent, et t'en veut de tes succès au théâtre et; auprès des femmes .. Donc, il se battra. — Ah! tant mieux, Jacques, tant mieux... Comme là calomnie est une lâcheté et que les calomniateurs sont des lâches, je redou tais une reculade de la part de ce misérable. —Je ne sais pas, Horace, si ton calomniateur est lâche ou coura geux; mais, ce que je sais, ce que je dois te dire, c'est qu'il est un des meilleurs élèves de Gâtechair... — Tant mieux encore, morbleu I Autrement la partie n'eût pas été égale... Je suis maladroit, mais j'ai ma colère pour moi. Il est adroit, mais il a son action honteuse contre lui... Tout est donc pour le mieux dans le plus abominable des mondes possibles.i. C'est pour demain, j'espère? . —Pour demain, oui. . , — Où cela?... Tu sais que nous ne sommes pas riches présente ment, vieux Jacques, et le plus près sera le plus convenable. . — J'ai songé au bois de Meudon, que tu aimes... Tu seras là chez, toi, et rien ne t'y gênera. — Je le remercie de nouveau, vieux Jacques... J'adore la forêt de Meudon, en effet, et je la préférerais depuis longtemps,'comme sé jour, à la forêt de Montmorency, si elle était moins accessible aux Parisiens qui l'ont gâtée. Quels sont les témoins de..? Horace s'arrêta, parce qu'il venait de* surprendre un embarras pénible sur le visage de son ami Lariolte. — M. Le Heudier a choisi pour témoins Charles Bouronneau et Amédée Tournebu, répondit le paysagiste....