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Le Figaro, 21 novembre 1866

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Le Figaro
21 novembre 1866


Extrait du journal

Voici quatre vers extraits de la Vie parisienne, qui ont été cités dans beaucoup de feuilletons de' théâtre, rendant compte de la dernière pièce du Palais-Royal. C'est ici l'endroit redouté des mères, L'endroit elîroyabla où les 'fils mineurs Font sauter l'argent gagné par leurs pères Et rognent la dot promise a leurs sœurs. . Ce qui nous surprend c'est qu'aucun critique, en ci tant ce quadrille... je veux dire ce quatrain,— n'ait fait remarquer combien il est'dansant. Ce n'est pas seule ment l'or qui y danse, c'est le père, c'est la mère, c'est le fils mineur, c'est la sœur. La famille est au complet. Pendant que les auteurs y étaient, ils auraient dû, à ces quatre vers, en ajouter'quatre autres, dans lesquels les entrechats auraient été exécutés par l'oncle, la tante, le cousin et la cousine. C'eût été bien plus complet. — Une fête de famille ! Une vraie noce !...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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