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Le Figaro, 23 février 1838

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Le Figaro
23 février 1838


Extrait du journal

me haut placé dans la littérature, un homme recommandable par des succès et par une honorable position : nullement. L'on nomme M. Ravaisson, n'importe quoi; M. Ravaisson nous est parfaitement inconnu. — Très bien. Mais M. Nisard! M. Nisard n'a jamais fait dans sa vie qu'un seul ouvrage, — le Convoi de la Laitière, deux feuilles d'impression. Le Figaro a autrefois publié une analyse de ce remarquable morceau, et aussi passablement de morceaux de critique empreints d'une rare acrimonie et de toute l'envie des gens impuissans. Voilà ses seuls titres. — Au dernier bal de la cour, le peintre M. Lépaulle, qui a un admirable talent pour être par tout, quoique son corps exigu, grêle, phénoménal tienne si peu de place, qu'on pourrait croire qu'il n'est nulle part ; le peintre Lépaulle, au souper, recevant une assiette, — s'est retourné, et a dit : garçon, cette assiette n'est pas propre....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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Données de classification
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