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Le Figaro, 23 février 1939

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Le Figaro
23 février 1939


Extrait du journal

— Nous n'en demeuroni pas moins déterminés à participer, dans la loyauté réciproque, .et fous un contrôla efficace.i, ' à toute ttàuvre loyale de limitation et même de réduction des armements. —" Nous saluons ensemble, Français et Américains réunis. M. le Président Roosevelt, qui est. un des guides de la Volonté pacifique du monde, et qui donne à notre France tant de preuves d'affectueuse sollicitude. A l'heure actuelle, il n'est pas un Français, si humble soit-il, qui, lorsqu'il rêve de la paix, n'évoque son visage et ne se retourne vers lui avec espoir. — Le peuple de-France sait gré au peuple américain d'être à la fois le plus fort et le plus pacifique du monde, le plus attaché aux progrès économique et social et le plus soucieux des valeurs morales. M. William Bullitt a dit : — Nous savons que nous ne-commencerons pas la guerre avec une autre nation. Nous n'avons pas l'habitude de commencer les guerres. (Lire en page 3 le compte rendu,de la soirée.)...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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