Extrait du journal

Une étroite solidarité franco-britannique est depuis longtemps considérée comme une vérité première par les peuples de nos deux pays a dit lord Halifax qui a ajouté : — Les paroles prononcées le 6 février par le premier ministre traduisaient les vues unanimes du gouvernement britannique et corres pondaient également, sans nul doute, aux vœux de tout le pays. L'accueil qui a été fait partout à cette déclaration est une preuve ! frappante de l'unanimité du pays sur ce point. i — On ferait une profonde erreur en supposant qu'une restric tion mentale quelconque accompagnait les paroles du premier ministre Cette déclaration est absolument nette et ne peut prêter à aucun mal entendu et si je peux recourir à une parabole familière, je la compn rerai à l'un de ces signaux que nous voyons partout dans le pay* aux points dangereux de nos routes, et qui donnent l'avertissement halte ! route de grande circulation, —- Il est parfaitement exact qu'il n'y a, & ma connaissance, i l'heure actuelle, aucune divergence de vue sur quelque sujet que c: soit entre nous et la France. En conséquence, il n'était nécessaire ni en France, ni dans notre pays, de réaffirmer oralement notre soli darité. ; . • ■ i — Mais, comme nous le savons tous, il est de fait que des erreurs ! systématiques d'interprétation, dans certains milieux, ont forcé notre pays à déclarer, d'une façon chaque fois plus catégorique et plus claire, ce qui était considéré, depuis longtemps déjà, comme une vérité première par les peuples de nos deux pays....