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Le Figaro, 23 septembre 1879

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Le Figaro
23 septembre 1879


Extrait du journal

Si l'on nous avait jamais prédit que nous serions obligés de prendre un jouj la défense de M. Jules Ferry, nous au rions certainement traité le prophète de sinistre farceur. Nous aurions eu tort; car, en. vérité, il est impossible de ne pas prendre parti pour cet infortuné ministre dans la querelle extraordinaire que vient de lui chercher la Marseillaise. Bien entendu, il ne s'agit pas, pour le moment, de l'article 7. Voici la chose. M. Jules Ferry s'oôcupe, comme on sait, à faire son petit tour de France ; il s'est arrêté à Toulouse. Là, il s'est permis d'adresser aux officiers de la garnison de cette ville l'énormité qu'on va lire : Ne me refusez pas de crier : Vive la France l Eh quoi? Rien de plus. Non, c'est tout. Mais il faut croire que c'est assez : écoutez Dlutôt la Marseillaise ; '...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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