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Le Figaro, 27 février 1909

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Le Figaro
27 février 1909


Extrait du journal

Quand serai-je admis à les reproduire ? Je ne pense plus qu'à cela. Ma pensée, ma vie est concentrée sur ce point plaider Si l'effort n'est pas heureux, si je succombe, je jette la toge et je me retire dans le droit romain je reviens à l'Ecole et, dans cinq ans, je serai professeur. Il me coûtera de sacrifier tous mes beaux rêves de barreau, que j'avais caressés avec tant d'amour, d'abandonner le champ de bataille de la parole, où je me croyais appelé à vaincre; mais j'aurai toujours cette ressource d'une grosse position apportant avec elle le repos, le calme, l'oisiveté même et la considération, à défaut. du bruit et de la gloire qui se font autour de l'éloquence. Mais espérons que je ne serai pas vaincu et que je pourrai t'enyoyer un vrai bulletin de victoire qui te. dira: L'avenir est à nous, le vent gonfle la voile; où allonsnous ? Au faite 1...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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