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Le Figaro, 28 juillet 1885

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Le Figaro
28 juillet 1885


Extrait du journal

Ce soir-là, on donnait Guillaume. L'Empereur, l'Impératrice et la Cour assistaient à la représentation. "Tout allait à merveille lorsqu'à lafameuse phrase : Ou l'indépendance ou la mort! Merly descend à l'avant-scène, d'un air provocant, et, roulant des yeux furibonds, montre le poing à la loge impériale. Napoléon lII eût un pâle sourire et fit un mouvement d'épaules dédaigneux. Il y eut comme ûn frémissement de stupeur de l'orchestre au cintre, .et, n'eût été la présence des souverains, on eût vertement relevé cette manifestation de mauvais goût. Le lendemain, on essaya de mettre à ce baryton bonapartophobe le nez dans son inconvenance. Il pouvait la racheter avec quelques paroles de regret; il ne voulut rien entendre, s'obstinant à répondre :...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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