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Le Figaro, 30 avril 1857

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Le Figaro
30 avril 1857


Extrait du journal

J'ai à me reprocher une faute 5 j'ai essay&de Wa^hjr la tête d'un nègre, çn d'autres termes, de débattre une question, de jik®de* devais supposer intelligent^ et polis.Jeme suislourde ment trompé; les étranges journalistes auxquels j'avais affaire n'entendent ni la raison ni le français; j'arrête la discussion, j'oublie des noms que je ne prononcerai plus; satprata biberunt : le temps des réclames est passé. Un point important demeure concédé ; ces messieurs ne révoquent plus en doute l'existence de M. Lucas, qui a jugé k propos de se révéler h l'un d'eux d'une manière qui a vivement impressionné un auditoire nombreux; aussi n'est-ce plus l'existence, mais la solvabilité de M.'Lucas, qu'on essaye de mettre en question; mauvais système ! ' On dit qu'il ne faut jamais parier de corde dans la mai son d'un pendu; or,dans le cas dont il s'agit, s'il se trouva un pendu, ce n'est pas M. Lucas; et cependant c'est k lui qu'on vient parler de corde. —Les chroniqueurs ont passé la semaine dernière k je ter des fleurs sur la tombe de M. Placide Justin, le jour...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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