Extrait du journal

• Aucun de çefux- qui s'intéressent à l'organisation.- corporative,de i'in* dustrie n'aura appris sans un seii>: timent de regret la retraite du véné-ré doyen du patronat, M. Henry Darcy. Depuis près de quarante ans» il présidait le Comité central des .'Houillères de France avec maîtrise et mesure. Au lendemain de la guerre, les grands syndicats patronaux, réunis dans la Confédération générale1 de la Production française, L'avaient désigné, pour occuper encore la présidence de leur sùper-groupement. La semaine dernière, M. Darcy,, désireux de prendre un repos- légitime, a demandé à ses collègues de le décharger de l'une et l'autre présidences.̃ Il vient d'être remplacé, à la tête du Comité central des Houillères, par M. Henry de Peyerimhoff de Fontenelle. Quiconque eut l'occasion de suivre, dans ces dernières années, l'évolution du patronat,sait quel renom de doigté, de' largeur d esprit, de prévoyance et de culture possède le nouveau président des Houillères. -Il fallait des qualités comme les- siennes pour conduire le sort d'une si grande industrie parmi de& circonstances économiques et .politiques dont la complexité. augmente chaque jour. La présidence de la Confédération -générale de la Production française, devenue également vacante par le départ de M. Darcy, a été confiée à M. René Duchemin, déjà président de l'Union des Industries chimiques. C'est un poste de haut arbitrage et de conciliation entre les intérêts corporatifs. M. "Duchemin y était en quelque sorte destiné par le succès, avec lequel il avait dirigé le groupement dés industries chimiques, industries qui,- pour rester d'accord, ont constamment besoin d'un effort d'adaptation et de diplomatie. Le caractère du nouveau président de la C. G. P. est fait d'une sorte d'élégance et de désintéressement. Sans rien céder des principes essentiels, il saura donner au patronat quelque jeunesse d'allure. .Une ;autre grande présidence de groupement corporatif appelle un titulaire c'est celle de l'Union des...