Extrait du journal

A dix heures les portes sont ouvertes et la foule se rue dans [la salle trop étroite pour en contenir la centième partie. Pendant tout le temps des débats, néanmoins, celte foule stationne dans la rue et campe devant le Palais deJu3tice, interrogeant anxieusement les personnes qui sortent; les soldats de garde, tous ceux-enfin qui ont pu entendre quelques bribes du.procès. Quand on vint chercher Ferrand dans la prison pour le conduire à l'audience, comme il -était accusé d'un crime capital, quatre soldats se placèrent à ses côtés; suivant; les formalités, pour l'escorter. Fer rand avait montré jusque-là le plus grand calme; mais, lorsque les soldats reposèrent les armes, à l'entrée de sa chambre, le bruit des armes sur le sol causa au prisonnier une impression.violente. Il pâlit et se couvrit le visage en apprenant qu'il allait être conduit devant ses juges avec ceft appareil réservé $ujç grands criminels. On le ias(1) Voiries numéros des 23 et 26 octobre....