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Le Figaro, 2 novembre 1862

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Le Figaro
2 novembre 1862


Extrait du journal

ANTOINE-FRANÇOIS FERRAND (1). M. le président termine ainsi l'interrogatoire de Ferrand : Demande. — Ainsi, dans votre âme et conscience, il n'est pas douteux qu'il serait mort sans vous? 1 Réponse. — Pour ça, oui ; c'était un homme mort ! (Sensation.) Jean Labourot, cultivateur à Chars, oncle de Ferrand. — C'était le lundi matin; j'étais bien tranquillement devant ma porte lors qu'un homme dans un état épouvantable vientdroit àmoi et fuit mine de vouloir entrer dans la maison. Je le repousse en disant : — Ah ça ! n'entrez pas! vous allez faire peur à ma femme '... Quelqu'un me dit : — C'est votre neveu, c'est Ferrand!... J'avais beau le re garder, il m'était impossible de le reconnaître. Il voulait de l'eau pour se laver, car sa bouche rendait des flots de sang. Je lui ai donné de l'eau. Je lui ai donné de l'eau — est grand comme un mot du vieux ré pertoire. (!) Voir les numéros des 23 et 26 octobre....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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