Extrait du journal

Ah ! c’était bien . automne et ses pâles sourires Qu'il fallait à mon cœur triste et convalescent, F.l ses vents parfumés et ses lointaines lyres. Pour mettre de la joie et du rouge en mon sang. Et c’était toi surtout, qu’il fallait pour ma vie, Je me mourais déjà de t'aimer sans espoir, Mais je sais maintenant, et j'ai l’ardente envie, D'épandre sur tes yeux la douceur du grand soir. Alors, presque enfantins, veux-tu, mains enlacées. Suivre les bons sentiers d'arbousiers fleuris. Où les branches un peu, de musique bercées. Calmeront le mal que pour toi je souffris. Comme septembre est doux â Ion regard que [j'aime. Il y met tout le charme et tout l'azur d'un Ilot, Et ta main caressante est un nouveau baptême. Qui chasse mon passé dans mon dernier sanglot. Ah ! combien je revis, et comme elle est lointaine. Ma détresse d’hier quand je voulais mourir Et je n'ai plus de mots pour raconter ma peine, Tant je sens de bonheur autour de nous fleurir. Tout me grise, et nos pas foulant la feuille morte. I.'or des derniers rayons, et le bouquet défunt Nous font monter en l’âme une extase plus forte. Qui chante sur ta bouche, et meurt comme un [parfum. Didier Gold. — x — LE VfUSSEflU BLntiC...