Extrait du journal

En jour, un jeune poète, à genoux aux ; >Ms de la plus blonde comtesse d’amour d tient le premier rang dans le trop petit i> faillon des courtisanes d’aujourd'hui, s . l iait : « Je suis pauvre, je n’ai que des v . pour te dire merci ; mais j’ai quelque ch< se de plus précieux que l’or et que la pot bie : c’est la certitude de te prouver quf e t’aime et te désire assez, pour, après avoit connu ton baiser, après avoir goûté aux satins de tes bras, après avoir em brassé ta merveilleuse poitrine, mourir dans la joie. Donne-moi ton corps avec tous tes sourires, tends-moi ta coupe de sublime ivresso ; après, pour faire plaisir à ton orgueil de femme, ne souhaitant plus nen, ne voulant plus rien connaître de la vie après t’avoir aimée, je me ferai sauter la cervelle sur le paillasson, à ta porte. » Mors, émue et souriante, la si blonde comtesse d’amour prit dans ses mains le front du poète, approcha ses yeux des siens, et, doucement, longuement, elle mit ses lèvres rouges sur ce front pâle. < Non, enfant, vous ne me feriez point plaisir en étant aussi fou. Je vous défends de penser à mourir parce que vous êtes jeune, parce que vous m’aimez. Le jour où vous me viendrez dire, sur le baiser que je vous ai donné, des vers qui me plairont, je vous tendrai, pleine de joie, la coupe où vous voulez chercher l’ivresse. » Il partit le cœur vibrant, et dès le len demain, il revenait avec un sonnet. Il était attendu. Seule dans son boudoir mauve, comme une fée dans un nid de fleurs, la courti sane blonde reposait. Elle était vêtue de charmes, de cheveux d’or et de velours. h°Q pied était nu, sa gorge épanouie. Elle...