Extrait du journal

Or, Dieu réfléchissait, car le cœur de la femme Restait seul incrére Pour modeler cette à me, Il avait tout pétri, les corps les plus divers ; Alors, uc trouvant rien, il relit l’Univers. Voilà pourquoi ce cœur est tantôt la nuit brune, Tantôt la froide nuit au pale clair de lune, Tantôt le soir bruineux, le jour à son réveil, Ou l’éclatant midi, — l’enfant blond du soleil, — Ou le ciel nuageux; la blanche nécropole De défuntes amours; la céleste coupole Quand seule resplendit l’étoile du matin, Ou bien quand des clous d'or en crèvent le salin. Voilà pourquoi ce cœur, qu'il soit mer orageuse, Montagne inviolée à la cime neigeuse, Océan plein d’écueils ou lac au flot uni, Est immense, insondable, ainsi que l'infini. Ali EL LEFEVRE....