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Le Français moderne, 1 octobre 1949

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Le Français moderne
1 octobre 1949


Extrait du journal

Mais son enquête tourne court, parce que, traitant de couplets chantés, il fait abstraction de la musique qui en commande la forme, et les étudie comme on fait de strophes récitées. Les seules allusions au contexte musical sont les suivantes (c’est nous qui en soulignons certains mots) : << Dans une étude complète, il faudrait examiner dans quelle mesure la suspension est marquée aussi par une note haute (suivie ou non. d’une note basse pour -e) tandis que l’arrêt est marqué par une note plus basse ; je laisse ceci aux musiciens » (p. 24). Et, dans la conclusion (p. 37), à propos de l’alternance : suspension/arrêt, sans nécessité de rime ou assonasse : « Dans la partie de la masse chantée où elle domine, — et qui paraît bien constituer la plus grande partie du répertoire établi et généralement connu, notamment dans l’éducation des enfants, — cette alternance joue un rôle analogue à celui de la terminaison sur l’accord parfait en musique... Il semble vraisemblable et admissible au moins comme hypothèse de travail que cette alternance est le propre des chansons de mouvement, surtout des chansons à danser, où il y a effectivement des attitudes d’attente (suspensives) et des repos ». En fait, dans la mesure où il s’agit de chansons à danser (mais les procédés suspensifs existent aussi bien dans des berceuses, des chansons de marche, des chansp^àïfrm-e, etc.), les mouve-'...
Le Français Moderne (1933-1951)

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