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Le Gaulois, 1 mars 1902

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Le Gaulois
1 mars 1902


Extrait du journal

tes des temples, quand ils sortaient du blanc Théâtre, la poitrine pleine du dithyrambe religieux auquel Eschyle avait donné tes serpents et les torches de l'Ennnys^ sans sommeil. << Patrie 1 Patrie I » Et des deux bras" ils ceignaient les colonnes pures, sœurs des 'hymnes Frappons les bouchers en criant le nom doux et terrible, qui ferme des lèvres plus saintes. a Italie Italie » Celui qui monte aujourd'hui à la citadelle tarpéienne, l'aima d'un haut amour, puisqu'il l'apprit des lèvres de Dante. « Italie Italie I » Une v voix de sauvage douleur de la mer Adriatique, dp la mer qui garde d'autres morts, de la mer qui fut témoin d'autres hontes, répète aujourd'hui ce cri, hélas 1 en vain. Et le cœur espère toujours ? Et la foi ne languit pas7 'Foulée aux pieds par le barbare féroce, ô Mère endormie, t'appelle une fille couverte...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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