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Le Gaulois, 2 avril 1911

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Le Gaulois
2 avril 1911


Extrait du journal

H y a quinze ans, il régnait dans noa corps Uufncicrs une entente, une cordialité, un esprit de camaraderie, de solidarité remarquables. '< Un vieil officier de réserve. M. Paul Bobigny, écrivait dans ses <' impressions sur cette époque, que les tables d'officiers « resserraient les liens de camaraderie entre les officiers que dans des réunions de lieutenants, comprenant des quasi millionnaires et des officiers pauvres, pauvres dans toute l'acception du mot il n'avait jamais entendu une phrase faisant ressortir cette inégalité de fortune. « Et je ne sais quel est le plus digne d'admiration, ajoutait-il, du tact exquis des riches, ou de l'absence d'envie jalouse des pauvres. De tels sentiments sont l'honneur d'un corps. Et, plus loin, il disait que ce qui faisait le charme de ces réunions d'officiers, « c'est que l'on y ignorait la politique...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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