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Le Gaulois, 2 décembre 1860

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Le Gaulois
2 décembre 1860


Extrait du journal

tends nullement désigner sous ce titre les concessions inattendues accordées par le gouvernement a la liberté de discussion, non plus que les mutations importantes qui ont survenu à l’improvise dans le monde officiel des ministères et des ministres. Le Moniteur, ce gros bourdon de la presse, a carillonné tout cela dimanche à notre oreille : gaufrant bine nantis, comme on dit dans le Figaro de Beaumarchais. Non ; la révolution que j'annonce ne bouleversera que la république dramatique, que 1 empire du crayon, que l'Etat de la photographie. Avant huit jours, grands comédiens de papier qui font la roue aux vitres des marchands d’estampes ; petites actrices en cartes de visite, dont I œil, la lèvre et le corsage s’ouvrent à deux battants sous le regard avide d’un peuple de badauds ; charges qui grimacent, dans le Gaulois, le double esprit du peintre et du modèle; parodies, dont le rire éclate ah nez des pièces, à travers les colonnes du Journal amusant ; dessins, clichés, portraits, caricatures, rien de ce pandémonium artistique si réjouissant, si instructif, si pittoresque,...
Le Gaulois 1857-1861

À propos

Le Gaulois est un hebdomadaire satirique ayant paru entre 1857 et 1861. Il est rendu célèbre par les portraits caricaturaux qu’il publie dans ses pages. Toutes les personnalités connues du milieu du XIXe siècle y ont été dessinées, notamment par les caricaturistes Étienne Carjat, Paul Hadol et Alfred Grévin. Malgré un succès initial, le périodique est en perte de vitesse dès 1859. La publication s’interrompe plusieurs fois et la rédaction est recomposée.

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Données de classification
  • beaumarchais
  • trinquart
  • virgile
  • anjou
  • hadol
  • bussy
  • la république
  • bayard
  • capitole