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Le Gaulois, 2 octobre 1900

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Le Gaulois
2 octobre 1900


Extrait du journal

On sait qu'une partie des membres du congrès international de la presse visita, l'avant-dernier mois, le Dauphinê et les Alpes françaises. La caravane monta, notamment, àla GrandeChartreuse, où elle fut reçue par les moines de la façon la plus courtoise et la plus aimable. • L'un des congressistes aurait alors lancé, à haute voix, la plaisanterie suivante, dont le bon goût n'échappera à personne : Quel dommage que Lucipia ne soit pas là! —En effet, répartit l'un des moines blancs, c'est bien dommage. J'aurais été particulière ment heureux de revoir M. Lucipia, car j'ai été, sous la Commune, l'un de ses otages. Le congressiste facétieux n'eut pas les rieurs de son côté....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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