Extrait du journal

trop à insister sur'ces déplorables influences, ra lentissant la marche de là logique, encombrant la voie du progrès. Pourtant, pour nous tirer,bon gré, mal gré des routines, des éléments plus ou moins inattendus interviennent et, bon gré, mal. gré, les arts .en . subissent les contre-coups, Qui eût prévu, par exemple, il y a cinquante ans, la fortune réservée au fer dans l'architecture ? Les sceptiques ont souri des premières applications de la ferronnerie à l'art monumental. Aujour d'hui nous les voyons an moins hésitants, n'o sant plus sourire. Le métal rend possibles des combinaisons superbes et peut prêter à des or donnances grandiosement décoratives. Ifàns un autre ordre d'idées, on pressent qu'une invention pratique, secondaire en apparence, est capable, d'ici à un demi-siècle, de bouleverser bien des dispositions. Je parle de l'ascenseur. Un jour pourra venir où, contrairement à ce qui se passait naguère, les appartements des étages su périeurs, les plus ouverts à la grande et fraîche lumière, les, plus franchement aérés, seront les plus ornés et les plus recherchés. L'ascenseur en aura facilité l'accès ; le téléphone l'aura mis en contact perpétuel avec le dehors. Dans un autre ordre d'idées encore, que n'est-on pas en droit d'attendre des appropriations de l'électricité? L'art se préoccupe déjà d'imaginer de nouvelles formes d'appareils d'éclairage. Je n'ai garde, on le comprendra, d'insister sur de tels sujets : il me suffit d'avoir indiqué quel ques agents de nouveauté appartenant en propre au dix-neuvième siècle et appelés à jouer un rôle de contre-coups, même dans le raffinement esthé tique. Dès que le renouvellement se commande sur un point, il ne tarde pas à se commander sur ; tous. Le mobilier n'échappe pas plus à sa loi que l'architecture, et l'orfèvrerie que le mobilier. Pré jugés des amateurs et routines des artistes, tout cédera par la force des choses. * ± ±...