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Le Gaulois, 3 décembre 1925

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Le Gaulois
3 décembre 1925


Extrait du journal

Ah 1 la bonne idée et l'admirable expression, qui, du château de Versailles au palais de l'Elysée, unit en sa dissonance l'Ancien régime aux Temps modernes, et qui d'aise eût ravi Taine Ah I la bonne idée Notre Briand, sous le poids -de ses huit couronnes, de roses avec épines, a tout l'esprit qu'il faut pour s'en réjouir et Colomb aurait.dit d'elle, en cassant un œuf, qu'il suffisait d'y penser. Au demeurant, l'on ne doit jamais tout d'abord mépriser des idées, surtout en matière d'impôts. J'ai deux amis à l'Institut qui en ont une ils sont naturellement de l'Académie des beaux-arts. Car l'Académie des sciences ne juge pas distingué d'ea produire, hors celles qu'on ne sau. rait oublier, hélas du mathématicien Painlevé. Il n'est pas vrai d'ailleurs que tout le monde en ait je le Bais. bien, moi qui n'en ai pas....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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