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Le Gaulois, 3 janvier 1892

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Le Gaulois
3 janvier 1892


Extrait du journal

Mais la Providence eut pitié de ma sottise elle ordonna que M. René Millet fût nommé ministre de France à Belgrade. C'est de là qu'il a passu à Stockholm– où, l'été dernier, il accueillait nos marins, tout vibrants de Cronstadt il retrouvait la Russie, après un détour. En passant, il nous a donné son livre. et je l'ai lu. Vive Botta, monsieur! Je ne sais pas trop qui c'est; un Italien, sans doute; un ~historien, peut-être il a tonde le prix que l'Académie française, heureusement inspirée, vient d'attribuer à ce volume. Et vive Napoléon Il a tonde la Légion d'honneur on y reçoit encore d'honnêtes gens t...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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