Extrait du journal

Le monsieur à qui s'adresse ce billet doux a certainement l'air, pour le public, d'être un malotru et un homme mai élevé. Eh bien! je vous jure, moi, qu'à examiner une bonne partie du théâtre de M. Dumas fils, il est, sinon du côté chevaleresque, du moins du côté pratique et intelligent de la situation. Des pièces que je vais citer, ressort cette vérité inattaquable < Ne donnez pas d'argent aux femmes. s Quant aux égards, itssont superflus quand on donne de l'argent, et nous n'examinerons pas ce petit détail de la question. Vous venez de voir dans la .P/ces.sg c~eBa~ao~, un jeune banquier très comme il faut qui fait frapper, pour une dame du monde excessivementàla côte, un rniHion en bel or tout neuf il lui donne hôtel aux Champs-Elysées, il lui paye ses dettes de couturière, de lingère,.et, je crois, jusqu'à la note du boucher et de l'épicier. Comment est-ce qu'on le traite à la fin de la comédie? Comme un honteux, comme un propre à rien, et personne ne songe à lui rembourser un sou de ses déboursés. Pour avoir dansé, il a bien dansé, par exemple!...