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Le Gaulois, 4 février 1906

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Le Gaulois
4 février 1906


Extrait du journal

H Aussi, indépendamment de la sympathie que nul né peut refuser auxbommes et aux femmes décourage qui, dans les églises de Paris, manifestent leur foi avec intrépidité, faut-il encore déclarer hautement qu'ils ont le droit pour eux. )) La conduite du gouvernement est sans excuse. Il avait le devoir de faire connaître, en leur entier, les règlements d'administration destinés.a compléter la loi, avant d'en entreprendre l'exécution. En la commençant partiellement, par la question des églises, la plus délicate de toutes, il a commis ou bien une coupable imprévoyance, ou bien une impardonnable provocation, peut-être les deux à la fois. ~Il est vrai que les justes susceptibilités des. âmes religieuses sont inconnues à. nos, gouvernantsl Déjà, il avait fallu leur ouvrir les yeux pour les tabernacles! Croit-on, donc que, dans. nos égiises, à côté du tabernacle sacré., tout le reste ne soitpas, pour nous, objet de piété et de .vénération ?...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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