Extrait du journal

M. Kœchlin est totalement étranger à la politique, et jamais il n'eût songé à pro voquer Rochefort, si ce dernier ne l'avait mortellement outragé en l'accusant de s'être battu déloyalement avec M. de Lie benberg. Les attaques de Rochefort ne datent pas d'hier, et plusieurs fois M. Andrieux avait dû retenir son beau-frère, qui voulait de mander raison de ces calomnies à Roche fort et à d'autres journalistes. La vio lence de la dernière ne lui a plus permis de s'abstenir, et il est allé sur le terrain avec l'insouciance la plus complète au sujet des suites de la rencontre. Il n'a même pas consulté son beau frère sur l'opportunité de sa résolution ; libre de sa conduite, n'étant pas retenu, comme lui, par la qualité de fonctionnaire public.il s'est décidé spontanément, parce que l'outrage l'atteignait personnelle ment....