PRÉCÉDENT

Le Gaulois, 4 mai 1898

SUIVANT

URL invalide

Le Gaulois
4 mai 1898


Extrait du journal

Voilà donc Verrières au peuple, comme l'était ûejà Saint-Gloud, comme le sont Meudon et Sèvres, et il n'est que trop équitable que certains bois salubres lui soient ainsi livrés. Mais il ne faudrait pas non plus se faire illusion, et croire que les bois de Verrières, déclarés promenade publique, demeureront les bois de Verrières. Il De faudrait pas se Sgurer qu'on y retrouvera les ïnêmes mousses, les mêmes sentiers, les mêmes bocages, la même âme et les mêmes oiseaux dans le même silence. Nous avons connu le Verrières que nous peint M. Alexandre Hepp, mais mous n'y reverrons plus, avant un mois, qu'un banal chaos de branches cassées, d'herbe morte et de papiers gras. Verrières est à la foule, et l'on a bien fait de le lui livrer, mais Verrières, dès & présent, a cessé d'être Verrières, et ce ne sera pas ainsi, en réalité, Verrières qu'on lui aura donné, jmais la place où nous l'aurons vu....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

En savoir plus
Données de classification
  • méline
  • gladstone
  • hayard
  • de vogué
  • porgès
  • dieudonné
  • viger
  • kann
  • potdevin
  • foulard
  • paris
  • cuba
  • philippines
  • espagne
  • dominique
  • amérique
  • france
  • verrières
  • bruxelles
  • madrid
  • conseil supérieur de l'agriculture
  • drouot
  • la république
  • mme
  • bazar de la charité
  • m. f.
  • allez frères
  • union postale
  • sénat
  • seur