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Le Gaulois, 4 novembre 1917

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Le Gaulois
4 novembre 1917


Extrait du journal

Sans vouloir se montrer par trop pessimiste, il est donc malheureusement permis de penser que nos alliés devront se résigner sous peu à l'abandon d'une grande partie de la belle province vénitienne, et l'on ne peut qu'espérer que leur recul se limitera à la vallée de la. Piave, ] qui protège les villes de Trévise et de Venise. Il faut d'ailleurs constater que les quelques jours nécessaires au développement de ces différentes opérations seront suffisants pour permettre à une partie des magnifiques troupes des Italiens, d'arriver à pied d'oeuvre et d'amorcer le déclenchement d'une action contre^ offensives, du succès le laquelle il est permis d'escompter le prompt rétablissement de la situation en Vénétie. Gardons-nous, d'ailleurs, de hasarder trop tôt des hypothèses optimistes qui, peut-être, hélas < pe se réaliseront point. Bornons-nous seulement à faire remarquer la valeur de la portée morale ilumoindre avantage qui viendrait à être remforte parles troupes de l'Entente, avantage qui...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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