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Le Gaulois, 6 juillet 1905

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Le Gaulois
6 juillet 1905


Extrait du journal

Toutefois Richelieu et Mazarin ont dirigé notre politique étrangère presque en maîtres, et Richelieu, évêque et cardinal, ne craignit pas de faire aitiance avec les protestants d'Allemagne contre là catholique Autriche. Richeiieuaimaittànt là France que tout disparaissait à ses yeux devant cet intérêt supérieur; il pouvait dire comme Henri IV: «La violente amour que j'ai pour mon peuple me rend tout facile et honorable. y 11 aimait aussi le Père Joseph, son confident, son conseiller intime, et pourtant comme l'Eminence' grise agonisait dans une mansarde du palais Cardinal, Richelieu apprit une victoire de l'armée française en Allemagne, et il monta aussitôt chez le malade, le secoua de sa torpeur et lui cria la victoire. Le Père Joseph .leva tes yeux au ciel en signe de remerciement à Dieu, et rendit l'âme....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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