Extrait du journal

Mais que les républicains viennent emprunter aux écrivains catholiques leur fouet, et à un écrivain royaliste un accès fugitif de mauvaise humeur, pour faire la morale à la haute société parisienne, voilà qui m'embarrasse et me~ confond. Il me semble que, si j'étais la République, au lieu de tâcher à dégoûter les gens qui donnent des fêtes, je mettrais à leur disposition gratuitement le GardeMeuble, les serres de M. Alphand, les beaux gardes municipaux à culottes blanches et les sergents de ville de M. Gra~non. J'offrirais de superbes vases de Sévres à la maîtresse de maison qui donne- rait la réception la plus brillante, le bal le plus excentrique, lamëdianochelaplus étonnante. J'enverrais la musique de la garde républicaine sonner des'aubade s dans tous les salons où l'on danse. Je ferais tout, en un mot, pour qu'on s'amusât à outrance dans la capitale....