Extrait du journal

Tous ont ensemble le désir de la prospérité générale des affaires, mais en vue seulement de la prospérité individuelle. D'origine trop multiple, ils n'ont souci d'aucune œuvre nationale, et bien moins encore d'aucune gloire. De ce qui 'constitue les assises morales d'une patrie, tout leur manque l'histoire, qui fait d'un peuple une famille héréditaire, leur manque, ou presque le monument, qui dans cette famille est le souvenir des aïeux morts,leur manque; volontiers on dirait ~ue le sol, nourricier de la race et tombe des 9tteux. leur manque, puisqu'ils y sont venus de ta veille, et bon nombre s'y campent sans esprit d'y demeurer plus longtemps qu'il ne convienârait au bon arrangement de leurs affaires. MaM plus que toute autre chose, l'âme unique

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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