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Le Gaulois, 7 mai 1920

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Le Gaulois
7 mai 1920


Extrait du journal

Les grèves partielles mais incessantes que la tyrannie syndicaliste a pris coutume d'imposer à tous les corps de métier ont gravement, contribué à la cherté de la vie c'en est une des causes principales et la seule qui dépendît de la volonté humaine. Partielle, la grève amène la.,misère générale, elle produirait la famine, et la famine aboutirait inévitablement à la guerre civile. Qui la veut ? et dans l'intérêt de qui ge ferait-elle ? Pas de la Franche assurément, ni d'aucun Français, je parle de Deux qui ne sont pas aux ordres du roi de Prusse ni de son cousin l'autocrate de la Russie bolcheviste. C'est celui-ci, « un homme d'une profondeur d'esprit incroyable », qui faisait, il y a deux ans, dans un prikase qu'il ne nous est pas permis d'oublier, cette déclaration prophétique La-privation de charbon, entravant la production industrielle dans les pays de d'Ouest Européen, y produira la famine, d'où sortira automatiquement la révolution nécessaire. » On ne nous l'envoyait pas dire. Les anarchistes qui ont pris la tête du socialisme et du syndicalisme ne s'y sont pas trompés. Ils démasquent aujourd'hui leurs batteries en appelant ouvertement le monde dit du travail à la grève,révolutionnaire. Les revendications sociales qu'ils déchaînent ne s'abritent même plus sous le prétexte des revendications de salaires. C'est la guerre déclarée,'le tir de destruction qui ne doit rien laisser debout de la présente habitation sociale. .On prétend la jeter bas avec l'artillerie gourde qui a si vite fait de la puissante et splendide Russie un monceau de ruines. Plus tard, c'est promis, on édifiera un palmais merveilleux avoc les décombres qui vont tomber sur la tête de 'notre génération....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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