Extrait du journal
la terre de franc Pendant que la politique va son train, fècbjafaude et réajuste des combinaisons ministérielles afin de sauver le « bloctan t-pis» (vire à gauche, vire, vire 1) et crue tous Les échos gouvernementaux répiètent la chanson du. jour, qui n'est qu'un faux hymne de paix, on liquide la terre de France C'est l'autre drame qui s'achève Et quel drame Sous les croix de quinze cent mille morts, la 'France apauvrie et saignée, grevée d'impôts, blessée par les lois draconienne sur les successions, mal défendue dans ses croyances, trahie à chaque effort, se ¡voit diminuée, effectivement, toutes les heures, d'une parcelle de sa beauté. Nous me blâmons pas ceux qui en profitent 'nous blâmons ceux qui laissent faire Dans deux ans il sera trop tard Le mal est déjà si grand qu'on ne pourrait !enttiayer qu'en agissant aujourd'hui et à l'aide de décrets-lois. Après Edouard iHelsey, "Charles Maurras, Emile .duré, Louis Roubaud et tant d'autres qui, •journalistes de premier plan quoique de couleurs différentes, poussèrent le ori d'alarme, je crie à ceux qui nous gouvernent « Que décidez-vous? Qu'allez-vous faire?.» Après plusieurs semaines d'absence, j'ai achevé avant-hier ./une série de trois enquêtes. La première «dans les Landes et au pays basque, la Seconde en Touraine, la troisième sur la Côte d'Azur. Eh bien, le résultat de c.havjeune d'elles est aussi terrible te change 'Ridant, notre terre, nos bois, nos sourtes, nos richesses passent en des mains étrangères. C'est la curée 1. la curée à coups de dollars. La complaisance des pouvoirs publics envers iles metnées bolchevistes a brisé la confiance amorale les difficultés de la vie, les exigences de la main-d'œuvre, la loi de huit heures entravent les entreprises audacieuses les impôts, l'offensive contre l'économie, les souscriptions aux emprunts ont réduit les possibilités de tautes les fortunes. 'C'est la cordé au cou dl faut vendre ou manquer de pain Et sous la plus doucie lumière du monde, dans l's ralus heureux climat que puissent connaître les hommes, de, liquidation de nos sillons, de nos vergers, de nos grèves et de nos montagnes, se poursuit devant le verbiage impuissant des triomphateurs de la quatrième république qui portent une cocarde rouge Car ao jour où, sous le pavois des drapeaux .vainqueurs, Foch signa l'armistice, une nouvelle république était née, tributaire des morts Il était dit qu'en tombant pour nous, alpins, chasseurs, cavaliers, ,fantassins, aviateurs, propriétaires et paysans, ouvriers et citadins avaient sauvé la terre de France C'est faux Personne ne s'en préoccupe. Et je sais des monuments du Souvenir qui se trouvent aujourd'hui placés sur des collines de chez nous achetées depuis par des Allemands...
À propos
Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.
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