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Le Gaulois, 7 septembre 1880

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Le Gaulois
7 septembre 1880


Extrait du journal

Le lendemain, aux premières lueurs de l'aube, le sergent de garde aperçut, dans le gymnase de la caserne, le cadavre de papa Trimbareille, qui oscillait funèbrement au bout d'une poutre. Avant de mourir, ne voulant pas être soupçonné de vol, même un quart d'heure, le vaguemestre avait soigneusement arrêté ses registres de comptabilité. Ils reposaient sur une table, ouverts à la page où les derniers envois d'argent étaient inscrits. Et côté s'étalait une lettre adressée à Florise, une lettre navrante dans laquelle il lui annonçait son suicide. Le portrait de la petite sœur n'était plus accroché à son clou. Peut-être TrimbareiHe l'avait-il jeté par la fenêtre, tremblant de ne pas oser mourir s'il pensait à la pauvre abandonnée....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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