Extrait du journal

A son ;. appel, les êtres de tous les temps et de fous les pays, réels ou imaginaires, parés magnifiquement ou vêtus de leur seule beauté, surgissent. Prenant pinceaux et couleurs, car il est peintre, il fixe l'arabesque de leur corps et leurs teintes chatoyantes en des œuvres aussi exquises qu'imprévues. Les mettant alors sous une glace transparente où elles restent prison , nières, il les collectionne avec soin. C est ainsi qu'il a réuni d'extraordinaires séries renfermant les plus beaux spécimens de la faune et de la flore • des idées. Diaprés de vives couleurs, d'un, dessin où la perfection s'aèsccie à la grâce, tous évoquent une pensée où synthétisent l'un des multiples sentiments qui font vibrer l'âme humaine. Passions, exal tations, déceptions, joies et chagrins, vertus et vices y sont résumés, concrétisés, rendus visi bles. Les superficiels seront charmés par ces teintes fraîches, presque vivantes, assemblées en d'agréables accords. Les raffinés goûteront et aimeront leur précieuse délicatesse et leur mystérieux attrâit. J'allai de surprise en surprise. Après, la série des symboles ce fut celle des costumes imaginés pour nos pièces de théâtre, évoquant par leur forme ; et leurs couleurs le caractère de leurs personnages et qui, réalisés, ayant affronté les feux de !a rampe,, révolutionnent l'art du cos tumier....