Extrait du journal

.On dit beaucoup, de nos jours, que l'idée monarchique est en baisse. Peut-être la faute en est-elle autant aux monarchies qu'aux partis révolutionnaires. A notre époque de publicité sans frein, de communications rapides, de plaisirs publics et bruyants, le prestige du rang suprême, quand il ne prend pas soin de veiller jalousement sur lui-même, risque de sombrer rapidement dans le débraillé ou le ridicule. Aussi faut-il louer bien haut les souverains qui ont contribué, dans une période d'abaissement de toute idée grandiose, à rehausser par leur exemple l'éclat trop souvent terni des couronnes....