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Le Gaulois, 9 septembre 1913

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Le Gaulois
9 septembre 1913


Extrait du journal

a Je connais un saint. Je l'appellerai' ici l'abbé N. Sa lucidité, sa clairvoyance vont de pair avec l'héroïsme de sa vertu, et je tiens pour infaillible son jugement sur toutes choses. L'autre jour on parlait devant lui, non sans fierté, de la France, et l'un de ses interlocuteurs disait Notre pays ne craint rien. Il n'en est pas de plus puissant. Nous avons l'argent pour nous. L'esprit d'épargne du peuple français, son amour du gain ont fait sa force. Quelle réserve quels greniers d'or Doublez demain les impôts, vous verrez s'ils ne rentrent pas comme à miracle. Un peuple dont la bourse est pleine peut tenir tête aux autres, monsieur l'abbé....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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