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Le Gaulois, 10 février 1920

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Le Gaulois
10 février 1920


Extrait du journal

« Est-il encore une âme pour méconnaître, au nom de l'esthétique parnassienne, la qualité des Chants du soldat, des Chants du paysan ? L'auteur de Du sang, de la volupté et de la mort, formé dans la société de Leconte de Lisle, a, dans quelque mesure, le droit de parler d'art eh bian I cés petits livres de Déroulède, écrits sans habileté, et avec des moyens grêles, je les tiens pour des âmes vivantes. Le plus bel éloge? Ouvrez-les, rien n'y a vieilli, et déjà les livres fastueux de ceux qui ricanaient sont en puanteur....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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