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Le Gaulois, 10 juillet 1922

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Le Gaulois
10 juillet 1922


Extrait du journal

Elles sont là, les petites Vatoire, dans leurs robes blanches, rosés ou noires, qu'a parfaites; amoureusement leur co-. quetterie déjà née et ces messieurs, qui déjà veulent être du. monde, sont: dans leurs vestons, dont quelques-uns s'ouvrent en smokings. Tous, 1-un après TaUtre, ils prennent.la scène, ne sachant que faire de leurs mains quand ils chantent, Ou répétant, quand ils jouent; des gestes appris, jusqu'à ce que le métier de ,vivre leur en enseigne d'autres. Et durant l'attente, dont le temps semble fait avec de l'éternité, des. rêves voltigent furtifs et fugitifs autour des têtes brûlantes: les petites V àtoire voient 'des fleurs merveilleuses joncher le plateau, un plateau tout en or et elles, enten-. dent ces bravos fous de la foule qui sont 19 baiser de la gloire et, trépidantes de curiosité, elles, trouvent, chez.le concierge, des lettres de collégiens et de sénateurs....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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