Extrait du journal

J'étais alors sous~lieutenant de chasseurs d'Afrique. Au mois de mai, à la veille de la rupture, je passais à Alger avec mon frère, venant de traverser toute l'Algérie, à cheval, de Biskra à Lalla Marnia, dans un voyage 'd'études autorisé par le maréchal de MacMahon, gouverneur, général.. Le hasard nous avait fait rencontrer deux jeunes officiers étrangers, l'un prussien, l'autre piémontais, qui voyageaient aussi en tou'ristes. La veille du .jour où nous devions reprendre notre route, un dîner nous réunit avec eux et quelques-uns de nos camarades d'Alger, dans une charmante villa de Mustapha, où habitait un de nos plus chers amis de jeunesse,- le comte Frédéric de l'Aigle, alors attaché à l'administration des forêts domaniales. Les deux étrangers avaient reçu le matin l'ordre de rejoindre leurs corps. °...