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Le Gaulois, 10 mars 1914

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Le Gaulois
10 mars 1914


Extrait du journal

La réponse au « premier pas » de M. Briand ne se faisait d'ailleurs pas attendre. Dès le lendemain, devant la commission du Sénat, M. Caillaux renonçait à imposer la rente française. C'est en vain que sur ce point on a tenté de créer l'équivoque.'C'était bien là ce que signifiait le nouveau projet communiqué à la commission du Sénat par le ministre des finances. .Tous ses membres, sans aucune exception, l'avaient ainsi compris. Et la Bourse donc M. Caillaux cédait là sur un point capital. Il adoptait une solution qui, lui-même l'avait déclarée faisait d'un seul coup tomber toute son œuvre financière, sa seule raison d'être au pouvoir. ,L'amende honorable était complète et, en fait ,de sacrifice d'amour-propre, il était loin de se trouver en reste avec M. Briand....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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