Extrait du journal

Il n'est guère 'd'occasion où la Ligue des prétendus Droits de l'Homme ne se livre une manifestation déplacée. Elle ne se recommande que d'une injustice de partisans. Sa politique est de n'éleyer la voix qu'en faveur des sanspatrie, contre le devoir, contre la loyauté, contre l'honneur. Elle ne défend volontairement que les libertés qui lui conviennent. Elle camoufle la vérité et méprise les faibles, témoin l'impossibilité où je me suis trouvé souvent de l'intéresser à la misère des vieillards, à l'horreur des bagnes d'enfants, aux massacres de la Russie rouge. Son der0., ''nier exploit est de ceux-'qu'eussent dû immédiatement désavouer tous les Français, tous les membres du gouvernement enrôlés' sous sa bannière. Dans les douze lignes d'un communiqué honteux, prenant encore pour prétexte le 'drame Sacco et- Vanzetti, elle prêche à ses servants l'abstention aux fêtes que Paris prépare pour le retour de nos frères d'armes de l'American Légion 1. Tant pis pour elle Ainsi rejoignant dans le mensonge et dans l'erreur les excitations communistes, les fauteurs de troubles, les pilleurs de magasins, les interdits de séjour et les envoyés de Moscou, elle n'oublie qu'une chose, c'est qu'au plus belles pages de l'Evangile de la Liberté le sang des sammies es,t dans le filigrane. Leur sang et leur cour Nous n'avons plus.à discuter des résultats que les comédiens de la paix truquée ont dénaturés. Nous «'avons qu'à nous souvenir et qu'à nous rappeler quel cri d'allégresse monta du bout des mers jusqu'à la grisaille des ibourguignottes, jusqu'à la boue des tranchées et jusqu'aux blessures de la iterre, quand ils parurent, auréolés du prestige de leur jeunesse,, de leur vaillance et de leur foi. Des ailes les avaient 'précédés comme aujourd'hui ce n'était pas Lindbergh encore, mais ses aînés. A l'escadrille La Fayette ils portaient au ciel, vers les astres, les étoiles de leur (drapeau. Et ils mouraient avant:qu'il y eût pour eux vraiment une utilité à mourir....