Extrait du journal

Quelques g'ens vant me dire que je plaide pour ma maison, d'autres ajouteront d'un air fin « Vous êtes orfèvre, monsieur 1e Gaulois. M 0 sainte, simplicité! comme disait Jean Huss, en voyant le rustre apporter un fagot pour alimenter le bûcher où lui, le grand hérésiarque, allait monter. L'orfèvre, braves gens, ce n'est pas plus moi que vous, c'est tout le monde, tout le monde étant intéressé au même degré au triomphe de la liberté. La presse libre, c'est le pouvoir averti à temps, c'est l'abus dénoncé, c'est le fonctionnarisme toujours disposé à exagérer son action, maintenu dans les limites de la légalité. Lejournàl libre est le poteau où tous les citoyens viennent afficher leurs réclamations. Sans la publicité, où est le recours des administrés contre les administrateurs ? Vous voyez donc,ô gens de trop d'esprit, que nous sommes tous orfèwes, même vous, aui ne vous en doutiez pas....