Extrait du journal

D'abord leur opulence, tant vilipendée par ceux qui la convoitent, décroît à vue d'œil. Quand c'est le blé .qui n'est pas rémunérateur parce qu'il s'en récolte trop peu, c'est le vin qui ne se vend pas parce qu'il y en a trop. Les propriétaires de maisons ne font pas moins triste mine que les propriétaires ruraux. Quel est Timmeuble que ne menacent pas les marmites anarchistes? Et, en cas d'explosion disloquant pierres et moellons, est-on tien sûr de toucher une indemnité ;quinesoit pas dérisoire ? Restent les 'rentiers. Ceux-là respirent encore, je le jveux bien; mais pour combien de temps? ~N'est-ce pas eux principalement que ;vise le passage de la déclaration ministérielle du début de la session sur « la richesse acquise ? qu'il convient de frapper? ~t après le modéré M. Casimir Perier, n'est-ce pas un autre modéré, M. Cavaignac, qui manipule, à l'adresse dea rentiers, la bombe de l'impôt progressif ? Et pendant que le centre républicain réserve j ces agréables perspectives aux ~rentiers, voici que M. Jaurès dénonce bruyamment tous les riches à la vindicte publique, en leur lançant à la tête l'apostrophe de t'autre jour « Vous entretenez les anarchistes a »...