Extrait du journal

Nous n'avons su mobiliser ni la nation ni l'armée. L'Allemagne avait su mobilisez ses armées tout en.' assurant le'fonctionnement de la via;de l'arrière et. de l'intérieur. Elle avait même établi,' à l'étranger, toute une organisation de propagande et de corruption.! Elle avait appliqué à cette question- vitale, l'ordre, la discipline, la prévoyance quelle tient, moins de sa nature que de la, constitution monarchique de 'son pouvoir central. v Saurons-nous opérer sans secousse la cléïnojjilisation, après avoir remporté la victoire et assuré la paix ? Le problèmé en, est angoissant et compliqué. Il aurait fallu prévoir un plan de démobilisation,- pour passer régulièrement, du pied de guerre à la reconstitution immédiante des services, de la vie-agricole et.industrielle du temps de paix. M. Georges Valois .traite cette question "Saris Le Cheval de Truie. Il le fait avec un bon sens très sûr. 11 semble bien qu'il propose les moyens les plus prao tiques de résoudre la question. On envisage avec effroi le sortes poilus qui auront à reprendre ia vie civile. Le paysan trouvera quelquefois un champ rav'agé, une maison détruite'. Beaucoup auront à reconstituer un matériel d'exploitation et un cheptel. L'homme trouvera sa place d'avant la guerre prise par un autre, 'son ancien commerce bouleversé ou tombé. Les'usines de, guerre fermeront, màis leur installation matérielle pourra servir à des industrie.- de paix, qui sont à; prévoir et dont il faut préparer nominativement :le personnel..L'Etat est incapable de résoudre administrativement ce problème, pour moi il n'est ni outillé ni renseigné. Là encore on devra procéder comme on aurait dû le faire pour la mobilisation de la vie économique, au moment de la déclarations de guerre. Il faut- diviser le travail et le confier aux organismes directement intéressés au bon fonctionnement économique du pays....