Extrait du journal

Une fois choisie l'époque dont nous préférons la mentalité, il sera facile de rassembler,.en 0ânant de magasin en magasin, quelques gravures, quelques ouvrages illustrés, riches en modèles. Entre ces images, d'aucunes captiveront mieux notre goût. Dès lors, il s'agira de restituer leur a.ppa.r&ncû'en acquérait "les ustensiles, les meubles et les tentures qu'elles représentent. Deux méthodes nous sollicitent. Convient-il de se mettre en quête, avec le scrupule du collectionneur qui néglige toute pièce moderne? Admettrons-nous, au contraire,.les bonnes copies de l'authentique? Sérieux problème. Soit que nous disposions de sommes considérables, sôitque nous visions à constituer un ensemble dont la valeur intrinsèque augmentera avec le temps, et devienne, plus tard, ïe gage de fortune,, nous adopterons la première méthode. Voyageant par l'Allemagne et l'Italie, si nous aimons la Renaissance par la France .et la Russie, si nous estimons le dixhuitième siècle par l'Espagne et la Hollande, si le dix-septième nous a séduits, nous recueillerons une à une les pièces principales. On aperçoit l'inconvénient. Notre désir se réalisera trop lentement, même si l'opulence nous permet de prendre, chez les marchands célèbres, leurs raretés. Je sais un monsieur qui, depuis trentetrois ans, cherchera travers le monde, certaine soupière manquant au service total dont il a réuni l'argenterie de ci de la....