Extrait du journal

Les autres enfin, sans souci du bien ni 'dù mal, interdisent il leur esprit de s'attarder à de telles contingences, inutiles à leurs yeux. Ils s'emmurent dans l'erreur ils ne s'intéressent qu'à réussir vainement leur calcul du jour. Heureux seront-ils si un trouble les envahit et pénètre leurs ténèbres à la manière d'une aurore encore indécise Ainsi que, dans une oraison funèbre fameuse, parlant d'Edouard Herriot, qui se croit Richelieu parce que la maison d'Autriche est abaissée, l'a dit Bossuet Le secrétaire d'Etat, agité de ces je ne sais quelles inquiétudes dont les hommes ie savent pas se rendre raison à eux-mêmes, se résolut tout à coup à quitter. cette grande charges. » Mais non pas d'Herriot, pardon, -de Michel Le Tellier, de qui Grammont disait a Il a toujours l'air d'une fouine qui vient d'égorger des poulets. » C'est que rien n'est plus facile qu'en leur malfaisance de confondre ces deux ministres, ces deux semeurs de haine, dont l'un, pour le plaisir de persécuter les protestants, diminua la France en révoquant l'édit de Nantes, et dont l'autre s'attelle à la ruiner en pourchassant les catholiques. Au demeurant, qu'il y consente oU! non, la vie de l'homme est tissue d'inquiétudes. Sa nature ne lui permet point de se tenir en repos et, dès qu'il s'agite....