Extrait du journal

Vous manifestez contre la guerre et Tous souriez bien philosophiquement des processions organisées jadis dans nos campagnes pour écarter des récoltes les orages et la grêle Cependant,. nous ne régissions pas plus la guerre et la paix que la pluie ou le vent. Au moins les fidèles qui suivaient en priant les processions reconnaissaient une puissance supérieure à leur volonté. Humbles sous les lois de la nature, ils n'imaginaient qu'à Dieu le pouvoir d'y déroger. Mais que penser de l'orgueil ou de la naïveté de ces citoyens conscients qui croient que leurs désirs peuvent avoir urne influence sur la marche fatale des événements et leurs cris forcer le miracle ? Pauvre humanité, qui rêve en se berçant de l'espoir qu'un rêve doit éclore à force d'être rêvé, comme un oeuf à force d'être couvé...