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Le Gaulois, 16 décembre 1912

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Le Gaulois
16 décembre 1912


Extrait du journal

Son entrée à Saint-Cyr est du mois de novembre 1896, avec le numéro 42 sur 526 candidats reçus. Admis dans la. section de cavalerie, son bonheur ne connut plus de bornes. « Il réa'lisait le rêve de son enfance. Oh qu'il était heureux Sa vie en quelque sorte commençait. Et quel beau garçon il faisait. Grand, mince, très agile et très souple, les traits fortement accusés, les sourcils un peu épais, la plus belle moustache de sa promotion. Des yeux de nuance assez claire, ombragés de cils qui ne finissaient pius. Un regard très doux, très caressant, un peu malicieux, mais très ferme, un regard qui ne pliait pas et qui jamais ne fut oblique. Enfin, un sourire éclatant, un de ces sourires qui font de la lumière lorsqu'ils apparaissent, qui ne sont ni étranges, ni mystérieux, ni amers et où l'on voit simplement, mais à profusion, de la joie, de l'entrain, du bonheur de vivre. e...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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Données de classification
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