Extrait du journal

Les hommes aux cheveux courts étaient toujours assemblés au, bord de la rivière. Leur tutou'lte avait grandi. Ils. parlaient et mentaient, dans un désordira d'opinions est de .mots, où se perdait la- pensée. Seul, l'esprit du Malin commandait leurs mouvements. Toutes les 'variétés de la sottise et de âa laideur étaient représentées dans leur congrès. On avait cru voir d'amont en aval des fouets les chasser vérs l'horizon du soir mais ce n'était qu'en rêve encore que les lanières qui battraient l'air les avaient fouettés par derrière, et ils continuaient de s'asseoir sans gêne suir d'insensibles banquettes. Mais parfois ils s'en levaient en tumulte pour donner aux foules le spectacle d'une maison de fous armés de coutelas et d'escopettes.' Déroutés du boni sens, ils ne se dirigeaient plus qu'au caprice de la. peur. Et la rivière couplait toujours....